Culture

Population

La population costaricienne compte environ 5 millions d’habitants, en grande majorité d’origine métissée hispanophone.
Les Costariciens d’origine indigène ne sont guère plus de 35 000 et, dans l’ensemble, ils sont linguistiquement assimilés.
Les communautés indigènes sont les suivantes : Guatusos, Bribris, Cabécares, Térrabas, Borucas et Guaymíes.
Les autochtones vivent pour la plupart dans l’une des 22 «réserves indigènes» («Reservas Indígenas») dans les provinces côtières, soit le Puntarenas et le Limón, couvrant au total 320 886 hectares : Malekus (Guatusos), Chorotegas (Matambú), Huetares (Quitirrisí et Zapatón), Cabécares (Nairí-Awari, Chirripó, Alto de Chirripó, Tayni, Telire, Talamanca Cabécar et Ujarrás), Bribrís (Cocles, Talamanca Bribrí, Salitre y Cabagra), Teribes (Térraba), Borucas (Boruca y Curré) et Guaymies (Coto Brus, Abrojo Montezuma, Osa, Conte Burica).

Gastronomie

La gastronomie costaricienne utilise pour ingrédients de base le riz et les haricots noirs pour ses plats traditionnels.
Il existe plusieurs grands plats typiques :

  • Le Gallo Pinto : mélange savant de riz, haricots, oignons et épices, le tout relevé de coriandre fraîche, le must costaricien. Il sera présent obligatoirement à tous les petits-déjeuners des costariciens qui ne manqueront pas d’y rajouter œufs, fromage ou bacon.
  • Le Casado : plat typique du travailleur, le casado est un plat complet qui comprend : riz, haricots, tomates, bananes plantain, salade de choux et au choix viande, poult ou poisson.
  • Le Tamal : le plat favori des costariciens pour les fêtes et surtout à Noël. Une feuille de bananier enveloppe une préparation à base de farine de maïs, de raisins secs et de porc, le tout cuit à l’eau bouillante.
  • Le Picadillo : « Picar » en espagnol veut dire « hacher », le picadillo est donc un mélange de légumes coupés en petits dés servant de petites salades. Généralement axé sur l’utilisation de tubercules comme la pomme de terre ou l’Aracache Il est souvent mélangé avec de la courge et de la coriandre.
  • Les Empanadas : ces amuse-bouches sont constitués de petits beignets sucrés ou salés et frits, farcis avec du poulet épicé, à la pomme, à la confiture de goyave ou encore au fromage.
  • Le Ceviche : délicieux plat de poisson blanc cru ou de fruits de mer, marinés dans le jus de citron et relevé d’oignon rouge et de coriandre.
  • Au rayon desserts, le gâteau « Tres Leches » (aux trois laits) est l’un des plus populaires : ce petit gâteau sucré et spongieux a, comme son nom l’indique, un goût prononcé de lait concentré.

Artisanat

L’artisanat costaricien tourne principalement autour du travail du bois. Le centre manufacturier de cet artisanat d’organise un peu partout dans le pays mais c’est au village de Sarchi qu’il y est le plus développé.

La charrette à bœufs est l’un des objets emblématiques le plus souvent représenté, et ce de façon très colorée.

Vous trouverez également des statuettes en bois, des représentations d’animaux ou encore des représentations de masques folkloriques colorés issu des traditions indigène Boruca, Maleku ou Bri-Bri.

Coutumes et traditions

Les Costariciens, surnommés aussi les « Ticos » et « Ticas » en Amérique latine, sont réputés pour leur sens de l’hospitalité et leur bonne humeur. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’ils ont fait de leur maxime célèbre « Pura Vida » (traduisez : « pure vie ») un de leurs emblèmes nationaux. Pour se dire bonjour, au revoir, demander comment ça va, dire merci, le « Pura vida » costaricien est utilisé à toutes les sauces, dans tous les contextes et représente bien la bonhommie du Costaricien.

Tradition catholique oblige, la famille est une valeur fondamentale au Costa Rica.
Les Ticos passent beaucoup de temps en famille : week-end, fêtes en tout genre, activités, excursions et vacances.

Autre valeur fondamentale de la société costaricienne : son rapport à l’environnement et à la propreté et à l’hygiène.
Le respect de l’environnement s’apprend dès le plus jeune âge.

Comme toute culture latino qui se respecte, le costaricien adore la musique et danser.
L’activité favorite du dimanche : soirée karaoké dans le bar du coin sur les rythmes du mejengue, de la salsa. L’une des provinces la plus reconnue pour sa musique est sans aucun doute le Guanacaste au nord-ouest du pays. Le musicien est une figure importante, on le respecte et on l’estime, la musique est d’ailleurs l’expression d’un talent naturel chez le sabanero du Guanacaste.
Parallèlement, les danses typiques du Guanacaste se sont maintenues à travers du temps, fruit de traditions orales. Elles sont la représentation la plus fidèle de l’ancienne vie sociale et culturelle de la province de Guanacaste. Le rythme des coups de talons des danseurs guanacastèques rappelle le zapateado espagnol andalou. Parmi les danses folkloriques, citons El Punto Guanacasteco, Los Amores de Laco, La Cajeta, La Flor de Caña, El Torito, El Zapateado, El Pavo et La Botijuela,…

Enfin, les Ticos sont très patriotes et fiers de leur patrie. D’ailleurs, ils cultivent cette bonne image de leur pays à l’international en mettant continuellement en avant leur engagement pour la préservation de l’environnementla stabilité politique et économique du pays faisant contraste avec la situation des autres pays voisins d’Amérique centrale.
Le Costa Rica est d’ailleurs un pays avec une très forte immigration : économique et sociale issue du Nicaragua pour occuper les emplois à faible valeur ajoutée (bananeraies, plantations de café, construction, etc.) mais aussi européenne et nord-américaine pour son climat et sa qualité de vie.

Ticos vs Nicas

Pourquoi les Ticos sont appelés ainsi ?
Cela provient d’une déformation linguistique habituelle de l’espagnol des Costariciens : Les Ticos avaient et ont toujours l’habitude de terminer certains de leurs mots par le suffixe tico, « chiquito » voulant dire « petit garçon » devient « chiquitico » petit petit garçon…

Pourquoi y a-t-il cette rivalité entre Ticos et Nicas ?
D’abord par complexe d’infériorité, car historiquement le Nicaragua a toujours été plus peuplé, plus riche jusqu’à la révolution sandiniste dans les années 1980. Depuis, le Costa Rica a émergé et est devenu beaucoup plus riche que son voisin du nord, le complexe d’infériorité est devenu un complexe de supériorité vis-à-vis des Nicas. De plus, sur les 30 dernières années, il y eut énormément d’immigration économique nicaraguayenne pour réaliser travaux, plantations de bananes, ananas, construction, on rejette sur eux l’augmentation de la délinquance.
Enfin, la rivalité est liée aussi à des conflits politico-stratégiques. La province de Guanacaste, considérée comme une ancienne Province Nica fut annexée tardivement au Costa Rica. Récemment, des conflits territoriaux liées à l’exploitation du fleuve limitrophe San Juan, Isla Calero, ont également accentué des tensions.

Pourquoi le Nicaragua est devenu plus pauvre que le Costa Rica ?
Avant 1985 : le Nicaragua est une dictature dirigée par famille Somoza, se produit alors un soulèvement populaire sandiniste (extrême gauche) et une guerre civile sanglante opposant ultras vs contras.
Depuis lors ce sont toujours les sandinistes au pouvoir, et dégâts et retards liés à guerre civile et à la corruption massive sont toujours bien présents.
Au contraire du Costa Rica qui a toujours pu préserver sa stabilité politique, le Nicaragua est passé du « mauvais côté », mauvais élève du capitalisme dominant et victime des différents embargos américains.

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